Qui participe à la Thérapie Familiale ?

Qui participe à la Thérapie Familiale ?

La famille …. mais encore ? …


 


  Aujourd’hui il est bien difficile de définir ce que serait une famille « normale ».



Cela tombe bien, ce n’est pas vraiment une question pertinente en l’occurrence. Une des définitions classiques mais tout de même assez large et souple déterminerait la famille comme l’unité fonctionnelle qui assure confort, hygiène, sécurité, et support nourricier, comme le lieu de communication privilégié, au sein de laquelle se développe la maitrise relationnelle vers la construction des modalités relationnelles des individus, notamment des enfants. Il s’agit donc d’un ensemble d’individus qui forment un système.


 


Or deux individus constituent déjà un système en soi (c’est d’ailleurs un des substrats qui permet de considérer la thérapie de couple comme une thérapie familiale), mais le système familial est souvent plus complexe et comporte parent(s), enfant(s), voire beaux-parents, 1/2 frères et sœurs, grands-parents…


 


Toutes les ressources disponibles pertinentes, ayant un sens et mobilisables sont à questionner, il peut même s’agir d’une marraine, un grand oncle… ne serait-ce que pour quelques séances exceptionnelles. A ce titre, le modèle tri-générationnel (c’est à dire grands-parents, parents, enfants) est particulièrement intéressant. Il replace la famille dans une continuité, une histoire qui avance, une temporalité non figée, une narration alternative. Les enfants d’une certaine manière, peuvent être en relation avec l’enfant que leur parent a été. A l’inverse, et dans différents temps de la thérapie, il peut être utile de travailler en sous groupe sur quelques séances.


 


En prenant toute fois bien garde à n’abandonner personne. Le travail sur les « contenants d’intimité » par exemple peut bénéficier de tels aménagements. Certaines choses en effet ne concernent pas tout le monde. Mais il faut vraiment faire attention de ne pas négliger la fratrie pour la « protéger ». La tendance naturelle de la famille va être de protéger ses membres les plus jeunes ou ceux considérés comme plus fragiles, ou trop occupés.


 


Elle va avoir tendance à « isoler » le problème avec l’idée inconsciente (ou non) de circonscrire le feu, éviter la contamination. Or il faut bien réaliser que dans la réalité, en dehors des séances tout le monde est confronté au quotidien au « problème », même un jeune enfant dont les parents pensent qu’il ne comprend pas, ou ne s’intéresse pas, ou un grand frère parti à l’étranger qui ne « se sent pas concerné », même ceux à qui les parents pensent « qu’ils n’ont rien dit ».


 


Dans la réalité chaque membre du système est concerné, hier, aujourd'hui ou demain. Mais forcement puisque il est impossible qu’il n’y ait pas d’interaction, qu’il n’y ait pas de communication, tout élément concernant un membre de la famille a un impact sur les autres et inversement. Les parents ne peuvent pas « isoler » une sœur d’un frère malade ne serait-ce que parce qu’un jour, au grand minimum, ils ne seront eux plus là pour s’en occuper; ne serait-ce que parce que toute l’attention qu’il porte à ce dernier, qu’ils le veulent ou non, a eu et aura un impact sur l’autre enfant qui a à partager ses parents et leur attention avec celui qui l’a suscité davantage. Et c’est bien comme ça… à condition qu’on ne croie l’inverse.


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