L'être humain est constitué d'un corps, d'une machine qui génère des pensées et d'une machine qui génère des émotions. Ces composantes sont en dialogue constant les unes avec les autres, et on ne pouurait survivre en l'absence de l'une d'entre elles. Et l'élaboration de scénarios catastrophiques sur la base de pensées automatiques peut entraîner une spirale d'anxiété.
Le Dr Seznec souligne que les événements stimulent le corps, les émotions et les pensées d'un individu. Lorsque l'anxiété déborde, elle peut se manifester par des symptômes physiques (par exemple, des douleurs dorsales, des maux de tête) ou une image corporelle déformée. Les pensées excessives peuvent conduire à la rumination, à la culpabilité ou aux phobies. Les individus ne sont pas leurs pensées et il est important de faire la distinction entre le moi humain et le cerveau émotionnel.
Le cerveau émotionnel, tel un chien de garde, réagit rapidement aux menaces perçues, mais n'évalue pas toujours correctement la situation. Il peut faire des suppositions ou des prédictions sur l'avenir, ce qui provoque des inquiétudes ou des peurs inutiles. Il est recommandé de discerner et de remettre en question les pensées générées par le cerveau émotionnel afin de maintenir le bien-être mental.
Lles espèces qui survivent ne sont pas nécessairement les plus intelligentes ou les plus douées, mais plutôt celles qui savent s'adapter. Les émotions fournissent des informations et de l'énergie pour prendre les mesures appropriées. Cependant, lorsqu'elles sont dysfonctionnelles, elles peuvent conduire à des réactions absurdes, telles que l'hyperphagie ou l'arrachage de cheveux, qui sont des tentatives erronées de gérer la tension intérieure.