La campagne de vaccination des enfants débute, et génère de nombreuses questions et angoisses parentales. Wepsee vous aide à les décrypter.
Les enfants reçoivent de nombreux vaccins, notamment la première année de vie, et bien qu’il y ait toujours des antivax, cela est obligatoire et largement accepté.
Il est intéressant de noter que certains de ces vaccins portent sur des maladies devenues excessivement rares (grâce à ce dispositif !), bien plus que la Covid….
Mais sur le plan psychologique, ces vaccinations sont admises, car elles sont anciennes, au point que les parents d’aujourd’hui les ont tous reçus eux même !
- En effet, de nombreux éléments sont rassurants pour le psychisme parental :
- « On a du recul sur ces vaccins ! On connait les effets secondaires… »
- « Je les ai reçus moi-même donc je n’ai pas de culpabilité à ce que mon enfant en
bénéficie » - « Ces vaccins sont pour leur bénéfice direct, et non pour protéger les autres ! »
Ce dernier argument est probablement celui que l’on entend le plus en consultation. En effet, les parents perçoivent la vaccination de leur enfant contre la Covid, comme un « sacrifice » pour le bien commun..
Les enfants sont rarement gravement malades du coronavirus, et la vaccination n’apparaît pas aux parents comme indispensable pour leur seule santé..
Un des intérêts de ce vaccin est de réduire au maximum la population infantile contaminée et contaminante, afin que le moins d’adultes et de personnes fragiles ne soient touchés..
La protection « coûte que coûte » de son enfant est une des principales fonctions parentales.
Or, de nombreux parents ont le sentiment de manquer à leur devoir, en vaccinant leur enfant pour protéger les autres membres de la famille, ou l’entourage adulte..
C’est un obstacle majeure à la campagne de vaccination des enfants, et les pouvoirs publics
auront besoin d’élaborer avec les scientifiques une réponse fiable, complète et
déculpabilisante.
- Il est probable que certains facteurs viendront faciliter l’acceptation des parents à cette
- Les résultats des campagnes de vaccinations infantiles déjà massives aux USA et en
Israël. - La peur de mettre son enfant non vacciné en marge de la société, de la scolarité.
vaccination :
L’argument de la « culpabilité parentale » sera alors contré par une autre culpabilité, celle de nuire à la vie sociale de son enfant en ne le vaccinant pas..
Culpabilité contre culpabilité… Dur dur d’être parent !
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