Evidement comme pour la plus part des thérapies : la réponse de normand habituelle est de mise « ça dépend ».
Pour certaines familles, il s’agira d’aider à passer une crise, et très vite la famille ayant repris confiance et souplesse, pourra reprendre le cours de son évolution sans que la thérapie n’ait eu à durer plus d’une année, c’est à dire une dizaine de séances. Certaines familles à l’inverse, notamment lorsqu’un de ses membres présente une pathologie psychiatrique invalidante par exemple, bénéficieront d’un accompagnement au long cours.
Les séances pourront bien souvent être espacées dans leur fréquence, mais être maintenues comme un fil rouge, un repère. La famille peut venir valider les adaptations qu’elle a opérées face aux différents événements de vie qu’elle a rencontrées.
Mais la violence (et la durée) des épisodes qu’elle a eu à traverser par le passer, les disqualifications récurrentes qu’elle a du subir, la laisse profondément marquée. Le spectre de récidive rode. Les paradoxes de la communication envahissent. Bref, même quand « ça roule »… la fonction contenante, soutenante, et bienveillante d’un cadre apprivoisé, connu, rassurant et qui a aidé reste capital et permet les réajustements minimes qui peuvent avoir à être opérés, et valident les fonctions de chacun.