Marre de mes complexes !

Marre de mes complexes !

Enfants, ados et adultes, d’où viennent ces complexes qui nous gâchent la vie ?


Nous avons quasiment tous des complexes physiques plus ou moins envahissants au cours de notre vie. Ils nous impactent au quotidien, nous brident, génèrent une anxiété flottante ou une honte instantanée lorsqu’un regard se pose sur nous.


 


La plupart du temps, nos proches ne comprennent pas ce qui nous arrive, trouvent que l’on exagère, s’évertuent à nous donner des arguments objectifs et rassurants, en vain... Comme si quelque chose en nous tenait à conserver son complexe, à le défendre ! Le complexe physique part le plus souvent soit d’un véritable petit défaut ou singularité de notre corps, soit d’une moquerie infantile ou intrafamiliale. Des oreilles un peu décollées, une petite bosse sur le nez, une asymétrie minime du visage, quelques boutons, un surnom malheureux « ma ptite boule », «  dumbo »...


Notre corps est imparfait, c’est indiscutable, et donc il y a toujours matière à se trouver des défauts. Le complexe n’est pas un regard lucide sur l’imperfection de notre physique, il est un sentiment de honte excessif et déraisonnable à l’origine de stratagèmes de « camouflage » sous peine d’être ridicule, moqué, honteux, écœurant...


Le complexe ne répond d’ailleurs pas à la logique, il n’est pas proportionnel à l’imperfection de notre corps. En pratique, on peut être humilié par une calvitie débutante, et vivre correctement son obésité naissante... Il existe des déterminants non rationnels et inconscients aux « complexes ». Nous allons tenter de les décrypter, afin de vous aider à comprendre ce qui ne va vraiment pas, plutôt qu’à focaliser « follement » sur votre corps ! Et si c’est votre enfant qui souffre d’un complexe, vous pourrez ainsi interagir et le faire réfléchir plus efficacement. Le complexe est un « bouc émissaire » Notre psychisme, en réalité, se saisit d’une imperfection pour en faire un grand problème, voire le grand problème de notre vie !


 


Cela s’appelle en psychanalyse « le déplacement ». C’est à dire que notre inconscient déplace des angoisses d’origines diverses sur un sujet ! On trouve ce processus dans les phobies (cf. art. phobies ). Au fond, notre psychisme pense qu’il vaut mieux avoir un seul problème que plusieurs, il choisit donc un bouc émissaire, et lui faire porter tout le poids de ses souffrances.


 


« Tu es responsable de tout, donc sans toi tout irait mieux » !
Les chirurgiens esthétiques connaissent bien ce problème, et décrivent de nombreux cas où le patient, une fois opéré et « rectifié », déclenche rapidement un nouveau complexe portant sur une autre région de son corps. En règle général, notre psychisme projette sur « le complexe » ses ratés et hontes. Par exemple, au lieu de m’en vouloir de ma lâcheté pour aller séduire une femme, je vais accuser mon nez d’être un obstacle insurmontable. Ou encore, au lieu d’avoir honte de moi, par exemple pour mes pensées sexuelles ou agressives, je vais avoir honte d’une asymétrie de mon visage... Symboliquement, en regardant mon défaut « complexe » physique, l’autre va percevoir mes hontes intimes, mes failles, mes mochetés internes...


 


En pratique pour s’accepter physiquement, il faut aussi s’accepter psychiquement.
La psychothérapie est à tout âge, une très bonne indication pour s'en défaire et aller mieux.


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