Comment aider son ado en période d'examen ?

Comment aider son ado en période d'examen ?

La fin de l’année scolaire est ponctuée de contrôles importants, d’examens, voire de concours. Le stress généré par ces échéances est majeur, parfois insupportable pour les élèves et/ou leurs parents. Comment appréhender tout cela au mieux ?


 


L'ambivalence des effets du stress 


Le stress peut être à la fois une force motrice qui pousse à travailler et se dépasser, mais aussi un poids paralysant. Classiquement, l’étudiant se prépare durant l’année, et son psychisme s’habitue progressivement à la montée de la pression, ce qui rend l’examen plus supportable en fin d’année qu’il ne l’aurait été au début. Cependant, pour certains, les choses ne se passent pas comme ça. Avec le temps, et l’approche des échéances scolaires, ils sentent monter des angoisses débordantes, qui peuvent les empêcher de réviser puis de réussir. En effet, l’angoisse « brûle » une énergie mentale importante, et cela peut entraîner une fatigue morale et une perte d’énergie globale. De plus, face à la peur, certains reculeront, c’est-à-dire qu’ils se décourageront, procrastineront, ralentiront leurs révisions afin d’éviter de se confronter mentalement au stress des examens. En évitant de travailler, ils évitent de penser à leurs peurs notamment de l’échec. Ainsi, certains de vos adolescents vous apparaissent « fainéants » à l’approche des examens, alors qu’en réalité ils sont terrifiés, et fuient mentalement !


Il est important de comprendre cela, afin d’éviter les classiques crises familiales, les reproches et morales stériles faites par des parents consternés de ne pas voir leur enfant augmenter ses efforts à quelques encablures des examens !!
La peur, les peurs, sont les enjeux psychiques principaux de ces moments, et il faut l’avoir en tête lorsqu’on s’adresse à nos enfants.
- Ont-ils peur de rater ?
- Qu’imaginent-ils en cas d’échec ?
- Sont-ils terrifiés par d’éventuelles conséquences ?
- Sont-ils trop inquiets de nous décevoir ?


Garder son rôle de parent : rassurer, dédramatiser l'échec et aimer son enfant !
Notre rôle de parent est de les rassurer, de dédramatiser autant que possible l’échec éventuel, et de leur assurer notre amour, notre estime et notre soutien quoiqu’il arrive.
Bien sûr, on peut en vouloir à notre enfant authentiquement paresseux, de ne pas avoir assez travaillé pendant l’année. Mais la période d’examen n’est pas le moment pour ces constats, analyses et reproches ! C’est trop tard pour cette année, et trop tôt pour la prochaine !
Les sportifs de haut niveau se préparent intensément toute la saison, mais ils savent se décontracter et apaiser la gravité d’une éventuelle défaite au moment de la compétition.
Il faut tout donner sans avoir trop peur de perdre, c’est-à-dire être motivé, avoir très envie de réussir, mais ne pas se sentir détruit en cas de défaite.
La peur de perdre est paralysante, tandis que l’envie de gagner est excitante.


Ne pas projeter ses propres angoisses sur l'enfant quitte à se mettre en retrait
Il convient aussi d’éviter de « projeter » nos angoisses sur nos enfants.
Si un parent se sent débordé de peurs à l’approche des examens de son enfant, il doit éviter d’interagir trop avec lui, afin de ne pas le « contaminer », rajouter un poids supplémentaire, celui de devoir gérer et réussir pour le parent !
Le parent le plus serein doit être l’interlocuteur privilégié. Il pourra aider l’étudiant à prendre un recul salvateur.


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