Comment passer trop de temps devant un écran nuit à votre santé ?

Comment passer trop de temps devant un écran nuit à votre santé ?

Les écrans sont régulièrement mis en cause par les parents, les professionnels de l'enfance et de santé. Sont-ils coupables ou bouc-émissaires des dérives de la société?


  Comme toutes les nouveautés, les écrans génèrent spontanément méfiance voire rejet chez les anciens. Beaucoup n’hésitent pas à les accuser de toutes sortes de maux, et cela souvent de façon infondée et excessive.


Ainsi, les jeux et les émissions de télévisions sont souvent rendus responsables de l’augmentation de la violence urbaine, de l’incivilité ou du succès des drogues douces, reléguant au second plan le poids des interactions familiales. Nul besoin de remise en cause douloureuse, les méchants écrans constituent le mal à abattre ! Vous trouvez que j’exagère, n’est-ce pas ? Eh bien voici un exemple accablant !
L’anorexie mentale est une maladie grave qui ronge près de 5 % des jeunes filles. Ce trouble alimentaire, bien connu des psychiatres d’adolescents, est le fruit de processus psychiques complexes et de relations familiales déséquilibrées.

De plus, cette pathologie universelle est ancienne, on en trouve des descriptions dans la littérature des siècles précédents, et cela bien avant la vague des mannequins squelettiques et leur starification. Pourtant, au mépris de la logique et de la médecine, certains médias et associations de parents ont lancé une véritable chasse aux sorcières sur le terrain de la mode, allant jusqu'à menacer d’interdire à des jeunes femmes en dessous d’un certain poids de défiler !


Rendre la surexposition médiatique de ces modèles responsable d’une maladie mentale est une sottise simpliste, insultante pour l’intelligence des patientes et méprisante pour les causes réelles de leurs souffrances. En feignant de défendre la santé des enfants, on les abandonne à leurs douleurs et on les condamne à l’incompréhension… Un autre exemple permet d’illustrer la nécessité de conserver une nuance sur la puissance attribuée aux images. L’alcoolisme et le tabagisme sont des fléaux de notre société qui frappent durement la jeunesse. D’innombrables spots publicitaires dénoncent pourtant depuis des décennies, avec des visuels toujours plus choquants, les méfaits de ces toxiques.

Mais l’efficacité de ces messages de prévention laisse à désirer. Alors, pourquoi l’exposition aux écrans n’aurait-elle d’impact que dans ses contenus négatifs ? Des suggestions ? En voilà un sacré coup porté à la toute-puissance des images sur le psychisme des jeunes ! Convenons-en, si le contenu des écrans peut se révéler problématique, il ne doit être ni diabolisé ni devenir l’arbre qui cache la forêt. Les enfants sont abreuvés d’images et d’informations diverses, mais pas seulement par l’intermédiaire des écrans. Les exemples et les explications que les parents donnent à leur progéniture sont prépondérantes et construisent plus ou moins bien leurs véritables repères et représentations psychiques.


Ainsi, les mauvaises influences extérieures, comme certains jeux violents ou émissions pathétiques, entraîneront principalement une agitation psychomotrice stérile, mais n’auront de conséquences profondes que sur les psychismes infantiles déjà fragilisés par les difficultés, voire les carences, familiales.


Pour en savoir plus sur les écrans, retrouvez nos articles :
"Ecrans et addictions", par le Dr. LARRAR.


 


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